De l’idée à la pré-industrialisation
Lancer un nouveau produit terre ou mer
La création et le lancement d’un nouveau produit constituent une phase cruciale dans la croissance d’une entreprise agro-alimentaire. Du développement de procédé à sa mise au point et à la pré-série industrielle, chaque étape compte. Un exemple avec les produits de la mer, analysé avec l’aide d’IDmer, un des 5 centres techniques de l’alliance ACT food Bretagne.
La question clé à se poser avant un lancement
Il est indispensable de se demander avant tout process de lancement si l’idée présente un caractère vraiment innovant, si elle aboutit à quelque chose de neuf sur le marché. Et là, les réponses peuvent être multiples : un ingrédient spécifique, un process innovant, etc. Il y a plusieurs vecteurs sur lesquels s’appuyer. Il faut alors choisir le bon.
Ce choix est indispensable pour positionner clairement son produit sur son marché, pour se distinguer et… pour toute recherche de financement.
De l’idée aux essais : les premières étapes du nouveau produit
Il faut d’abord étudier son marché, la concurrence, les tendances, etc. Ce préalable est indispensable pour bien situer l’idée initiale dans son contexte et valider sa pertinence marketing. Il faut ensuite définir le cahier des charges qui fixe les grandes lignes du produit en question : le grammage, la conservation (frais, en bocal, etc.), le prix cible, les ingrédients, leur provenance, etc. D’une certaine manière, cette démarche aboutira, à ce stade, au produit idéal.
Ce travail sera ensuite suivi par une phase « laboratoire » de formulation avec application du cahier des charges, de façon à élaborer une maquette qui fera l’objet de premières dégustations. Cela permet d’avancer pas à pas, d’effectuer les premiers ajustements avec et de finaliser la partie organoleptique. De plus, un laboratoire comme celui d’IDmer dispose d’outils qui permettent de passer rapidement aux étapes pilote voire industrielle et d’avoir une bonne idée des outils finaux à utiliser.
À noter enfin que, si nous nous concentrons ici sur les produits de la mer, cette démarche peut être valable pour toute autre catégorie de produits.
L’indispensable étape de la pré-industrialisation
Une fois la recette validée au stade laboratoire, des essais semi-industriels (soit environ 50 kg de production pilote) peuvent être menés. Ils permettent notamment de paramétrer les process, les mélanges, les cadences, etc. Le service R&D analysera des échantillons pour vérifier si tous les paramètres concordent avec le cahier des charges et les essais validés.
Tout ce travail aboutira alors à un produit fini, avec, notamment, une durée de vie déterminée et une première approche prix. Cette étape permettra également de caler les critères de cadence et de revérifier tous les paramètres qualité : test de stabilité pour les conserves, étude de la durée de vie des produits frais ou appertisés… L’atelier d’IDmer, par exemple, est très adaptable et permet de répondre à la majorité des demandes en matière de mise au point et de pré-industrialisation des produits de la terre et de la mer.
Ne pas oublier les apports des centres techniques et d’IDmer en particulier
Comme toutes les autres activités couvertes par leurs prestations, faire appel à un des cinq centres techniques présente de nombreux avantages. Dans le cas d’IDmer que nous avons déjà évoqué, il se positionne comme un façonnier en termes de production. Pour la partie R&D, il peut proposer de l’assistance technique, dès l’idée ou au démarrage du projet et un accompagnement en toute confidentialité.
Comme les autres centres, c’est un véritable accompagnement et un apport fort de connaissances selon les besoins de chaque client : « on travaille main dans la main, avec un vrai esprit d’équipe. Pour chaque projet, il y a une implication de tout le monde ». Sans oublier que, pour les pré-séries, l’accompagnement peut aussi se traduire par la location de l’équipement industriel pour étendre le champ des possibles.
Et les échanges avec les autres centres techniques peuvent enrichir chaque projet. Et pas uniquement sur des produits de la mer mais également sur des produits végétariens ou végan, sans additifs, etc. Enfin, avec les centres techniques et IDmer, chaque entreprise peut trouver en un seul lieu le laboratoire et la pré-industrialisation. Ces deux étapes sont alors managées par la même équipe, ce qui permet d’être encore plus efficace.
Pourquoi ACT food ?
ACT food et les cinq centres techniques présentent l’offre la plus riche en Bretagne, en matière de conseil et de développement de nouveaux produits pour l’agroalimentaire. Spécialisés chacun dans leur domaine spécifique, ils vous proposent une véritable complémentarité dans leurs compétences.
Et, au-delà, de leurs expertises spécifiques, ils se rencontrent, échangent et partagent leurs connaissances et leurs informations. Un véritable maillage pour le plus grand bénéfice de toutes les entreprises.